Les dommages de l’ADN, facteurs majeurs affectant la fertilité, peuvent être évalués par plusieurs méthodes :
Étude de la condensation du noyau
Le noyau du spermatozoïde a la particularité d’être très compacté ce qui lui assure une protection tout au long de son trajet dans le tractus génital mâle et les voies génitales féminine. Un spermatozoïde immature a un noyau décondensé.
Indications : Infertilité inexpliquée, échec de plusieurs tentatives de FIV/ICSI, avant l’instauration d’un traitement antioxydant.
Étude de la fragmentation de l’ADN (= cassures simples ou doubles brins de l’ADN du spermatozoïde).
Indications : Fausses Couches à répétitions, échecs de plusieurs tentatives de FIV/ICSI, infertilité inexpliquée, embryons fragmentés, syndrome inflammatoire génital, varicocèle, exposition à des toxiques, BMI élevé, avant instauration d’un traitement antioxydant.
Étude du stress oxydatif par l’évaluation de l’oxydation des bases de l’ADN (guanine +++).
Le noyau du spermatozoïde est très sensible aux Reactive Oxygen Species (ROS).
Indications : syndrome inflammatoire génital masculin, varicocèle, exposition à des toxiques, BMI élevé, avant instauration d’un traitement antioxydant
Étude cytogénétique : la technique de FISH (Fluorescence In Situ hybridization) permet d’évaluer, grâce à des sondes fluorescentes se fixant sur les chromosomes, le pourcentage de spermatozoïdes porteurs :
- d’une anomalie du nombre de chromosomes X, Y, 13, 18 et 21 (= aneuploïdie),
- d’une anomalie de structure (= patients porteurs d’un remaniement chromosomique).